Les constructions en bois tirent leur épingle du jeu dans le secteur du bâtiment, avec un marché qui est en constante évolution ces dernières années. Effectivement, le bois massif révolutionne le secteur de la construction et offre une alternative durable, écologique et esthétique aux constructions traditionnelles. Mais l’humidité reste un problème de taille pour les spécialistes de ce domaine. Les entreprises se doivent donc d’adopter une approche qui prend en considération cette difficulté dans sa globalité, en combinant leur expertise et des instruments de mesure modernes. Qu’il s’agisse d’hydromètres ou de pinces ampèremétriques que l’on peut facilement trouver sur le site RS, ces outils aident les professionnels à suivre précisément l’état des ouvrages tout en garantissant leur sécurité.
Un problème de taille pour une meilleure durabilité
L’humidité représente le premier facteur de risque dans la construction en bois. Une mauvaise maîtrise de celle-ci peut avoir un réel impact sur la durabilité des structures, ce qui entraîne de nombreux problèmes majeurs. Les conséquences de cette humidité sont que les matériaux ont tendance à se déformer plus facilement, l’apparition de moisissures, une détérioration des installations électriques qui peut engendrer des accidents graves, mais aussi des logements qui deviennent rapidement énergivores. Face à ces défis, une stratégie de contrôle rigoureuse s’impose dès la conception du projet.


Le contrôle des matériaux
Les matériaux qui entrent en jeu dans un chantier d’une construction en bois doivent être scrupuleusement inspectés avant leur utilisation. Les professionnels du secteur doivent également s’assurer qu’ils ont été stockés correctement et il est important d’obtenir toutes les informations qui concernent la traçabilité du bois utilisé afin d’anticiper d’éventuelles problématiques qui auraient pu être rencontrées lors de la fabrication, du stockage ou encore du montage. L’hygrométrie et les points de condensation doivent également être quotidiennement surveillés sur le chantier et une bonne ventilation est cruciale. La mise en place de capteurs peut aussi être une solution. Ces derniers offrent une protection en fournissant en temps réel des données. Ces capteurs alertent alors le chef de projet immédiatement dès qu’ils perçoivent une fluctuation de la température ou une humidité soudaine, ce qui garantit que le bois reste dans un état optimal lors de son stockage.
La mise en place de moyens adaptés
Le contrôle de l’humidité doit se faire à travers des technologies temporaires qui peuvent atténuer cette dernière :
- L’utilisation d’équipements efficaces : la chaleur directe est le moyen le plus efficace pour empêcher l’humidité de s’installer. Un déshumidificateur à dessiccant est un type de déshumidificateur qui élimine l’humidité de l’air sans utiliser de réfrigérants. Il est particulièrement efficace lorsqu’on décide de l’associer à un chauffage ou un système de refroidissement d’appoint.
- La surveillance des taux d’humidité : si le bois affiche un taux d’humidité supérieur à 30 %, cela peut favoriser l’apparition de champignons ainsi que sa pourriture. Sa surveillance est donc essentielle et permet de protéger les matériaux, ce qui contribue à respecter les délais des projets.
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