Le vocabulaire du chauffage au bois

Un point de vocabulaire sur le chauffage au bois s’impose. Aujourd’hui, les inserts dans les cheminées se généralisent. De plus, l’esthétique renouvelée des poêles grâce aux vitrages, le spectacle de la flambée de bois est accessible à tous. Voila le retour du chauffage au bois, dans le respect de l’environnement comme dans celui de la performance thermique. Mais savez-vous bien faire la différence entre les différents appareils et combustibles disponibles ?

Le vocabulaire des appareils de chauffage au bois

La cheminée

La cheminée peut être encastrée ou collée au mur. Elle permet de masquer le tuyau et les gaines afin d’amener l’air chaud dans plusieurs pièces. En plus des nombreux habillages proposés, les cheminées peuvent accueillir différents foyers. Cela permet de bénéficier d’une puissance et de caractéristiques adaptées selon le confort souhaité.

L’insert

L’insert est conçu dans le but de s’insérer dans la cheminée en minimisant les travaux nécessaires. A l’inverse, un foyer, conçu pour construire une cheminée neuve, ne peut pas être installé dans une cheminée existante… À moins de détruire toute la cheminée pour la reconstruire. Les inserts font partie des systèmes de combustion du bois les plus performants. Ils se classent au même niveau que les poêles à bûches. Ils sont munis d’un système de combustion de pointe, de portes fermées en vitrocéramique et d’un échangeur de chaleur.

Le poêle à bois

Les poêles à bois actuels sont munis d’arrivées d’air primaire et secondaire. Il dispose d’une vitre, d’une évacuation de fumées et de chambres de combustion primaire et secondaire. Le rendement des poêles modernes se situe entre 70 et 85 %. Ils possèdent une autonomie de 5 à 12 heures voire même plus. La puissance et le rendement sont déterminants dans le choix d’un poêle.

La vision des flammes, horizontale, verticale ou carrée contribue au style et au design du poêle. Mais plus que le design, la vision des flammes impacte sur la taille du combustible et la façon de charger le bois. Quand un large poêle en vision horizontale pourra être chargé en bûches de 50cm couchées, un petit poêle à vision verticale sera lui chargé en bûches de 33 cm debout.

Il existe aussi des poêles et insert à granulés. Cette technologie possède l’avantage de gérer l’alimentation de l’appareil de manière automatisée grâce à un système électronique et un petit silo intégré à l’appareil. Ces équipements peuvent également être programmables. Ils disposent, en général, d’une autonomie de deux à trois jours, en usage normal.

Chauffage au bois : le vocabulaire du combustible

Le bois bûche ou bois de chauffage

Pour optimiser le fonctionnement de l’appareil de chauffage, il est primordial d’utiliser des combustibles bois secs. Pour une bonne efficacité lors de sa combustion, le taux d’humidité du combustible doit donc être inférieur à 20 %. Les longueurs des bûches les plus couramment utilisées sont : 25 cm, 33 cm, 50 cm et 1 mètre. L’usage du bois bûche issu de résineux (douglas, épicéa, sapin, etc.) doit être limité car la résine encrasse le conduit de fumée.

Granulés ou pellets

Les granulés ou pellets de bois sont fabriqués à partir d’essences de bois résineux ou de bois feuillus. Ils sont produits grâce par une importante pression mécanique sur la sciure, sans ajout de colle lors de leur confection. Les granulés de bois doivent justifier d’un taux d’humidité inférieur ou égal à 10 %. Ils sont ensuite conditionnés en sac de 15 kilogrammes ou en vrac.

Briquettes

Les briquettes ou bûches densifiées sont produites grâce à une importante pression mécanique sur la sciure ou les copeaux de bois lors de la fabrication. Aucun ajout de produit chimique n’est donc utilisé lors de leur confection.

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