Découvrez la première construction passive et la 2ème maison bois du constructeur bourguignon Val de Saône Bâtiment. Spécialisé dans la performance énergétique des maisons individuelles, il livre une conception durable, respectueuse de l’environnement.
Maison bois passive
L’entreprise Val de Saône Bâtiment fête ses 30 ans cette année. Fin 2009, elle a réalisé sa première habitation labellisée BBC-Effinergie®. Depuis, d’autres maisons labellisées ont vu le jour; la dixième est en cours de certification.
Pour alimenter sa démarche environnementale, Val de Saône Bâtiment a pris une nouvelle orientation vers la construction en ossature bois.
L’entreprise s’est lancée dans l’élaboration d’un habitat encore plus performant . Cette maison passive, résolument écologique, est conçue pour concilier respect de l’environnement, design et confort de vie.
Rectangulaire à toit plat
L’habitation est destinée à un couple dont les enfants sont déjà grands. Motivé par la construction bois et les performances d’un habitat passif, il envisage une maison de plain-pied avec toit plat. L’intérieur s’agrémente d’une grande pièce à vivre, trois chambres et une salle de bains. Au fil des échanges avec les clients, le projet aboutit à une maison rectangulaire de 100 m², accolée à un garage-atelier.
En façade, elle revêt intégralement un bardage horizontal en Douglas. Sa forme longue et épurée s’anime de grandes baies vitrées au sud et de petites ouvertures au nord. Toutes sont en bois et en triple vitrage.
Sa compacité est allégée par l’apport d’une pergola brise-soleil, sur la façade sud. Végétalisé au-dessus de la partie habitation, le toit-terrasse permet de récupérer l’eau de pluie dans une grande cuve enterrée de 4000 litres. L’eau récoltée alimente les sanitaires et participe à l’arrosage du jardin.
Toute la réflexion sur la conception de la maison s’inscrit dans une démarche environnementale. Son orientation bioclimatique afin d’éviter les déperditions de chaleur ; le choix des matériaux (bois, ouate de cellulose, toiture végétalisée…) ; la mise en œuvre du chantier… mais aussi le choix de l’électroménager classé A ou A+, l’éclairage de type fluo compact ou leds.
On dit d’une maison passive qu’elle doit, avant tout, être bien isolée. Ainsi, elle peut être dispensée de chauffage, ou presque, puisque sa consommation d’énergie doit être inférieure à 15 kWh/m².an.
Bien qu’ayant prévu l’installation d’un poêle à granulés, les propriétaires ont décidé de tester leur habitation et de traverser l’hiver sans rien. Dans un volume uniquement tempéré par son isolation, la circulation d’air de la VMC double flux et, bien sûr, les apports solaires. Vivement le printemps ?
Découvrez le suivi de chantier, en images !
1. L’architecture du bâtiment, et plus particulièrement le toit plat, a nécessité de trouver un terrain sur une commune sans PLU et hors du périmètre classé des Bâtiments de France.
2. Tous les passages de gaines (eau, électricité) ont été posés dans la dalle béton isolée par 220 mm de PSE. Une quinzaine de jours de séchage seront nécessaires avant de poser les premiers éléments de bois.
3. Le montage des murs a commencé au petit matin. Les panneaux ont été préfabriqués en atelier. En quelques heures, trois des façades (nord-est-ouest) sont assemblées et fixées sur les lisses basses.
4. La pose de la façade sud est plus délicate en raison des nombreuses découpes réservées aux deux baies, à la porte d’entrée et aux 4 fenêtres.
5. Le dernier panneau est fixé à J + 6 h. Visibles sur l’intérieur de l’ossature, les panneaux de fibre de bois affichent une épaisseur de 200 mm.
6. Le premier élément du relevé d’acrotère en cours de pose est d’une longueur impressionnante : 11,26 m. Il vient uniquement encadrer le toit végétalisé.
7. Un acrotère intermédiaire sera ensuite fixé entre les toitures de l’habitation et du garage qui, lui, sera couvert de gravier. Le toit de l’habitation est composé de poutres composites en I sur lesquelles seront installées des panneaux d’OSB 4 en 22 mm, tandis que le toit du garage est constitué de poutres en bois massif.
8. La mise en sécurité du chantier du toit est indispensable pour la poursuite des travaux, notamment pour la pose de l’OSB et du film d’étanchéité.
9. Le film d’étanchéité a été posé sur les panneaux d’OSB. Une légère pente de 3 % permet l’écoulement des eaux de pluie du sud vers le nord, modifiant la hauteur de l’acrotère qui passe de 20 à 42 cm.
10. L’isolation du toit est renforcée par 400 mm de ouate de cellulose insufflée par pression à 55 kg/m3.
choisir le bon isolant peut être crucial
12. Le frein-vapeur a été posé sur tous les murs. Etanche à l’air, mais perméable à la vapeur d’eau, il évite qu’elle ne se condense dans l’enveloppe de la construction.
13. La pose des plaques de BA 13 est achevée, il reste encore à poncer et à appliquer la sous-couche pour que les murs soient prêts à recevoir la finition. La dalle a été coulée et un même carrelage est partout en cours de pose. Les propriétaires ont choisi des carreaux de grès cérame anthracite en 45/45 cm.
14. L’installation des menuiseries bois en triple vitrage (4/14/4/14/4 pour les coulissants à frappe et 4/18/4/18/4 pour la porte d’entrée et les panneaux fixes) est faite. Pour des raisons de coût, elles ont été livrées directement d’Allemagne.
15. Le bardage en douglas, naturellement classe 3, est issu des forêts locales. Pour lui conserver sa teinte légèrement rosée, les propriétaires ont appliqué un saturateur à base d’huiles naturelles.
16. Le substrat a été livré et installé en mai ; les plantes n’ont été mises en terre qu’à l’automne. Des sédums, des iris, mais aussi de la ciboulette ! Au total 2000 plants à répartir à raison de 16 au m².
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.