Filière bois : une étude est lancée pour identifier les besoins en compétences

Suite à un accord-cadre national, signé en décembre dernier, le ministère du Travail et les représentants de la filière bois française lancent en janvier une vaste étude. Destinée à analyser les besoins du secteur des produits bois dans la construction et l’aménagement, elle servira à l’élaboration d’un plan d’action pour dynamiser la filière.

Dans le contexte où la rapidité de l’évolution des métiers menace d’obsolescence le savoir-faire de nombreux actifs, le ministère du Travail et les acteurs de la filière bois viennent de lancer les travaux du contrat d’étude prospective bois.

S’inscrivant dans le cadre d’un plan gouvernemental d’investissement dans les compétences (2018-2022), cette étude vise à « identifier les tendances fortes d’évolution des métiers et des besoins en compétences » via un diagnostic socio-économique préalable sur les facteurs de changement dans le secteur, a expliqué le ministère du Travail.

Elle couvrira les activités énumérées dans le champ d’application des conventions collectives nationales suivantes :

  • travail mécanique du bois, des scieries, du négoce et de l’importation des bois ;
  • scieries agricoles et exploitations forestières ;
  • industrie des panneaux à base de bois ;
  • bâtiment (ouvriers et cadres) ;
  • menuiseries, charpentes et constructions industrialisées et portes planes ;
  • fabrication de l’ameublement.

Ces travaux permettront d’anticiper à court et moyen termes, les évolutions des emplois et des qualifications. Ils déboucheront sur un ensemble de préconisations, portant sur l’évolution de la formation initiale et continue, des premiers niveaux de formation jusqu’à l’enseignement supérieur.

De nouveaux partenariats pourront aussi être déployés, afin d’optimiser la carte de l’offre de formation, de dimensionner l’appareil de formation en conséquence et d’identifier des outils d’accompagnement pour les plus petites entreprises.

C’est également « une occasion privilégiée de partage et de capitalisation interbranches », conclut le ministère.

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